"Le destin des êtres humains n'est fait que de moments de bonheur, qui ne dure pas éternellement." Le bonheur est fragile, volatile : on ne l'éprouve qu'à certains moments de sa vie. Aussi, si nous baignons perpétuellement dans le bonheur, il perd toute sa valeur et devient impossible à percevoir. Après la pluie, le soleil nous semble un miracle de la création. De la même façon, la joie, après des instants de tristesse, nous paraît plus forte. Ces deux émotions sont complémentaires et nécessaires l'une à l'autre car nous ne pourrions pas plus supporter une éternité de mélancolie que de bonheur. C'est un des facteurs de stress de la société moderne de croire que nous devons être heureux continuellement et n'importe où. Le déni de la tristesse est à l'origine de la consommation croissante d'antidépresseur, de thérapie et d'autres dépenses inutiles, comme si ne pas arborer un sourire permanent constituait une honte en soi. Contre cette perspective erronée et puérile, Nietzsche nous rappelle que le bonheur se manifeste par l'intermittence et que prétendre le rendre éternelle, c'est tuer ces moments où il surgit et nous aide à avancer sur le long et tortueux chemin de l'existence. Sources : Allan Percy, Nietzche para estresados, 99 pildoras de filosofia radical contra las preocupaciones. Publié par : Debolsillo
"Celui qui a une raison de vivre peut endurer n'importe quelle épreuve." Lorsque nous ne savons pas pourquoi nous vivons, le stress et la confusion s'empare de nos vies. Donner un objectif à sa vie constitue le meilleur antidote contre l'épuisement et la dispersion. Victor Franckl considère qu'il suffit qu'une personne trouve un sens à sa vie pour dépasser les problèmes qui l'assaillent. C'est le propos de la logothérapie : au lieu de fouiller dans le passé d'un patient, on cherche ce qu'il peut réaliser, ici et maintenant. Ou, plus simplement, ce qui peut lui donner une raison pour ce lever chaque matin. Le drame de bien des personnes insatisfaites par leur vie, c'est qu'elles n'envisagent pas la vie qu'elles souhaiteraient avoir. Et la condition pour ne plus être perdu, c'est de savoir où on veut aller. Comme Franckl, un demi-siècle plus tard, Nietzsche souligne l'importance de trouver "une raison de vivre". Lorsque nous donnons un sens à notre vie, nos efforts, loin de nous épuiser, sont comme les étapes nécessaires qui nous mènent vers le but que nous nous sommes fixé. Sources : Allan Percy, Nietzche para estresados,99 pildoras de filosofia radical contra las preocupaciones. Publié par : Debolsillo .
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